Nawak's Presentation

P.résentation l.ittéraire.

C.odes du R.églement: Okay by Luciole !
P.résenter au moins un texte:

Blancs. Étincellants. Éblouissants. Aveuglants. Et même mortels. Voilà la description peu élogieuse que les gens donnaient aux énormes éclairs qui déchiraient le ciel accompagnés d'une immense lumière si rapide que nul n'était certain de pouvoir en déterminer la couleur. Ils prennaient des visages étonnés, ou apeurés pour les plus craintifs d'entre eux, puis sursautaient, comme si ils ne s'y attendaient pas, en entendant le grondemment sourd qui suivait l'éclair. Ils l'appellaient le tonnerre, ou celui qui hurle si fort que sa plainte peut être entendue à des années lumières. L'humain avait peur, peur de ce qu'il ne pouvait pas maîtriser, la foudre par exemple. Oh, bien sûr, il avait essayé de la contourner, de se jouer d'elle comme si elle n'était qu'une étincelle innofensive, mais l'échec, le lamentable échec froid et sombre, les avaient rattrapés. Viendrait le jour où les para-tonerres seraient exterminés, viendrait le jour où les éclairs se rebelleraient ! Et l'orage avait commencé.
Partout dans la ville éclairée par ses lampes, des gens s'agitaient, fourmillaient de droite à gauche, se lançaient des ordres brefs et précipités et gagnaient les sous-sols de leurs habitations. Pour ceux qui en avaient, évidemment. Les télévisions étaient blindées d'alertes rouges, et les pompiers étaient déjà sur place pour aider les gens en difficultés, car les prévisions météorologiques étaient des plus catastrophiques. D'après ce qui était prévu, la ville serait un brasier géant d'ici quelques heures, où moins.
Boum !
Sous la pluie violente qui martellait le sol, un jeune garçon brun peinait à avancer, tête baissée, guidé par rien de matériel, l'air exténué. Il s'était en effet égaré dans les quartiers Est de la ville, les plus mal fréquentés mais aussi les plus étroits. En voyant l'immense orage surgir de loin, il avait entreprit de rentrer chez lui, rejoindre sa famille, mais il luttait depuis plusieurs minutes déjà, sans succès. Il était perdu, seul, à la mercie de la foudre et des éclairs. Le garçon jura lorsqu'il percuta une caisse ramenée par le vent et sétala sur le sol. Il hurla de douleur en sentant son poignet se tordre sur place, et il tenta de se relever, sa joue froide sur le sol humide, les mains crispées sur le bétume.
Boum !
La respiration sacadée, il leva les yeux au ciel, et vit un éclair qui lui semblait si proche qu'il crût tressaillir de peur. Il compta alors les secondes. 1. 2. 3. 4. 5.
Boum !
Grâce à cette expériance, il comprit que la foudre n'était pas encore sur eux. Et par la même occasion, que son état allait s'empirer, au fil des secondes qui passeraient. Penant son courager à deux mains, il se releva et tenta de courir, le regardsillonant les alentours à la recherche d'un abris. Soudain, un trait de lumière frappa une grande tour de cable qui s'emflamma aussitôt. Le garçon se décala pour éviter les énormes fils de feu qui retombaient partout autour de lui. Le feu prenait, et les lumièes de la ville ne furent qu'un souvenir, laissant les habitants plongés dans la pénombre.
Des cris surgirent, et les lamentations des femmes apeurées montaient jusqu'aux oreilles du garçon, qui avait finit par se jeter sous une grosse voiture garée. Un jour, il avait entendu dire que la carosserie des voitures résistait à la foudre. Il n'avait plus qu'à prier pour que cette information soit vraie.
Boum !
Une lumière d'un instant laissa paraître les ombres, puis aussi brève qu'elle était venue, s'éteignit.
Boum !
Les flammes se propagèrent jusqu'autour du jeune garçon, qui se recroquevilla sur lui même en hurlant à l'agonie lorsqu'il du appuyer sur son poignet tordu.
Boum ! Boum ! Boum !
L'orage atteingnit son apogée, frappant les immeubles et les maisons les plus hautes, n'en faisant que des poussières de débris voletant sur la ville, comme une pluie de cendres. Partout, des sirènes raisonnaient, des enfants brayaient et des gens pleuraient.
Boum !
Le bruit tonitruant fit trembler le sol, et bientôt, le garçon se retrouva submergé par les flammes, vives et rouges, qui l'encerclaient comme des corbeaux affamés. Il sentait déjà son corps se brûler, il brayait sous cette douleur attroce et s'arrachait la peau tant il avait mal. Il se mutila le corps lui même, enfonça ses ongles dans sa peau jusqu'au sang et poussa sa dernière plainte. Et là, un éclair flamboyant le frappa en plein coeur, il sentit son âme basculer en arrière, et son corps sans vie s'écrasa au sol accompagné du même bruit sourd que le ciel apportait depuis des minutes entières :
Boum ...

A.uto évaluation de votre niveau</A>: Je pense être "Jeune écrivain", étant donné que j'écris quand même des textes compréhensibles, et lisibles. Mais comme c'est pas brillant non plus, je pense que ce rang m'irait parfaitement.
C.omment avez-vous découvert le fo' ? S.i par un membre, qui ? Voilà un indice pour les gens perspicaces : je suis deuxième inscrit. Alors, vous savez toujours pas ?
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Autre(facultatif):

P.rénom : William
P.ays : France

Bienvenue et merci de t'être inscrit ! (euh juste comme ça... Tu es qui ? x) ) Brefouille, Erivain en herbe ! =D

Merci !
Je suis moi. Non, je pense pas que tu me connais, mais sur AOC, je suis Petit Secret, qui ne peut plus grapher parcequ'il a été puni et n'a plus qu'un ordi qui date de la préhistoire pourrave et lent qui supporte aucun logiciel xD Mais bon, je me suis assez lamenté comme ça ^^
Mais, écrivain en herbe, tu es sûr que c'est pas trop ? Il y a plein de membres sur d'autres forums qui écrivent beaucoup mieux que moi, je ne suis pas doué du tout, alors je trouve que c'est ... Vachement haut xD

Ouais, mais tu maîtrise les descriptions, tu as un style... Tu préfères que je te mette écrivain ? C'est comme tu veux xD

EDIT: Je te propose un truc. Présentes moi un texte sur ce thème : Tu viens de mourir (xD) tu ne sais pas trop comment. Et tu te retrouve au paradis, tu le découvres. Ecris à la première personne, et appuies sur les pensées !

Ok ! Pile le genre de truc que j'adoooore écrire ! xD

Si le noir est parfois concidéré comme la couleur du vide, je pense que c'est parce que c'est la couleur que les morts voient. Ou du moins, c'est celle qui reste quand tout s'effondre autour vous, quand les lumières de la vie s'éteignent, ou simplement la seule et unique couleur que des yeux fermés sont capables de voir, alors qu'ils demeureront à jamais clos. Ce vide dura longtemps, et perdu entre un état d'inconscience et d'évidence soudaine dans mon esprit, j'attendais que quelque chose de passe enfin, et, au fil du temps, je perdais la mémoire. Je me souviens que quand enfin les nuages noirs qui m'envelopaient prirent des contrastes grises, qui virèrent peu à peu au blanc, couleur de la clarté divine, je ressentis d'un coup comme une séparation, quelque chose de temporelle, de magique. Je me sentais comme suspendu en hauteur, rempli d'un infini bien être, détaché de mon propre corps, pourtant sentant qu'il m'appartenait toujours. Mon âme voleta dans l'infini pendant une durée que ne pouvais pas connaître, et enfin, je me senti posé, au plus profond de mon inconscient, sur un surface douce et éclatante. Là, je ne voyais rien que des nuages blancs, tous plus épais les uns que les autres, et d'une grandeur splendide. Ce qui était chaleureux pour moi dans je spectable, c'est que j'étais au dessus de ces masses blanches. J'étais au ciel. Curieux de savoir où je me trouvais, si ce paradis était le véritable cerceuil des âmes, où enfin, d'en apprendre plus. Je ne savais plus très bien ce que je faisais, ni qui j'étais, mais je sentais des consciences voisines à la mienne, invisibles pourtant, froler mes plus intimes secrets, sonder ma mémoire et me toucher par l'esprit. J'avais un mouvement de recule, puis je leur rendait leur geste. Je découvrit des personnes extrêment vieilles, qui ne souffraient nullement malgré leurs âges, qui avaient toutes des passés exaltants. Je parcourais les nuages, croisant à chaque seconde de nouvelles âme avec de nouvelles histoires à raconter. Et là je compris enfin le véritable secret de la vie, que les humains cherchaient pendant des jours et des jours, mais que nul ne pouvait découvrir avant sa mort : j'avais trouvé. Le véritable but de l'existence était de vivre des choses passionantes, intéressantes et surtout belles, pour pouvoir parcourire le monde du paradis avec de belles images à transmettre aux autres consciences que je voyais. Depuis l'instant où j'avais quitté mon corps, je n'avais plus mal, et plus rien de néfaste ne pouvais m'atteindre, que ce soit la faim, le froid, la peur, la tristesse et autres. Oui, je me voyais bien passer ma vie écouter des vies. Mon seul regret fut d'avoir passé ma courte vie à souffrir pour rien. Non, pas pour rien. J'avais souffert, c'était normal, je devais payer chaque seconde de ma vie avec laquelle je resterais infiniment heureux dans un paradis blanc. D'un pirouette dans l'atmosphère, j'entreprit de continuer ma route, mon âme toute fraîche attirant des regards bienveillants.

Bah, ouais, écrivain en herbe c'est bien ! ^^ Le niveau doit être moins élevé ici que sur ton autre forum ! =) En tout cas ton texte est sublime !

Bon, je te mets écrivain en herbe ou écrivain ? Franchement, si tu te sens plus écrivain, moi ça ne me gêne pas mais je t'assures qu'écrivain en herbe est à ta portée ! =D

Bon d'accord, je vais quand même pas tout refuser xD Merci =)